Des impacts sociaux contrastés
Si les effets économiques des ZAC sont parfois spectaculaires, leur impact social est plus complexe. Ces projets d’envergure visent souvent la "mixité sociale", en combinant des logements privés, sociaux, et intermédiaires. Cependant, les résultats sont souvent sources de tensions.
Dans certains cas, les ZAC servent de levier pour répondre aux besoins en logements sociaux. Par exemple, la ZAC Clichy-Batignolles à Paris a prévu près de 50 % de logements sociaux, offrant une opportunité pour plusieurs centaines de familles. Cette dimension sociale est un point fort de ce type d’aménagement.
Cependant, une critique récurrente porte sur les phénomènes de gentrification. Les nouveaux quartiers, une fois modernisés, attirent des populations plus aisées, ce qui peut aboutir à l’embourgeoisement progressif d’un quartier au détriment de ses habitants historiques. À Montreuil ou Bagnolet, certains projets de ZAC ont vu naître des oppositions locales, soulignant un effacement des classes populaires face à la montée des prix de l’immobilier.